De Lodève à Compostelle, genèse d'une légende
Il semble aujourd'hui acquis que Lodève soit une étape incontournable sur la via Tolosana qui chemine vers Compostelle, si l’on en croit « Le Lodévois », opuscule édité par l’Office du tourisme (2004); rien n'est moins sûr pourtant au regard de l'histoire effective de notre région.
Le nom même de via Tolosana ou « chemin d'Arles » est inconnu dans les documents lodévois. Les pèlerinages vers le tombeau de saint Fulcran, évoqués dans les Vies du saint, ne suggèrent aucun cheminement vers Saint-Jacques en Galice. La Vita Prima (XIIe siècle) raconte l'histoire d'un infirme de l'albigeois qui de retour d'un pélerinage à Rome s'arrête pour prier saint Fulcran « s'agrippant au sarcophage qui contenait les cendres du bienheureux », il sera guérit. (G. Alzieu, « Une nouvelle vie de saint Fulcran de Lodève », Etudes sur l'Hérault, 1988, p.515-544) Contrairement à son contemporain Godescalc, évêque du Puy, Fulcran ne se rend pas à Compostelle mais préfère Rome (3 fois) et Souvigny (2 fois).
Il est vrai que non loin de là, les moines de Saint-Guilhem-le-Désert ne font guère état de la situation de leur abbaye sur la route de Toulouse. Dans le « Moniage de Guillaume »[1] les pèlerins qui empruntent le Pont-du-Diable ne se dirigent point vers Compostelle comme le voudraient la plupart des récits actuels (ex. St-Guilhem, Terre de Légende de Ch. Palaysi) mais vers Rocamadour, autre sanctuaire renommé et fréquenté par les plus illustres personnages, de saint Dominique à Louis XI : « Les pèlerins y passent en allant à Rocamadour et lancent des pierres dans l'eau qui est noire, tournoyante et sans fond ». (Chap. VIII).
C'est logique en effet, Rocamadour étant tout au bout de la route de Saint-Gilles à Rodez et à Figeac, en passant par le fameux Pont-du-Diable, Montpeyroux et Saint-Pierre-de-la-Fage. Cette route n'est rien moins que le Cami Roumieu des Templiers du Larzac lorsqu'ils se rendent au port de Saint-Gilles pour y charger leurs galées vers la Terre-Sainte[2]. C'est aussi l'ancienne voie romaine de Rodez à Nîmes[3] qui à hauteur de La Pezade croise celle de Cessero à Condatomagus. Grandes routes, certes, mais qui ne mènent nullement à Compostelle.
Faut-il croire qu'à partir de 1220 les chemins de Saint-Jacques locaux s'arrêtaient à Montpellier, à l'Hospice Saint-Jaumes fondé par le roi d'Aragon ? C'est ce que laisse entendre la chanson du Moniage Guillaume : Illec vodront pelerins adrecier, quant il iront a Saint Jaque prïer, le bon apostle desci (jusqu'à) a Monpellier; Parmi ce pont ce porront avoier a Nostre Dame ou Rochemador siet. Il ne s'agit pas ici de faire une analyse critique de ce texte, mais de constater simplement que Compostelle n'est à aucun moment cité et c'est à Montpellier que pense le narrateur ou le copiste. Encore est-il nécessaire de signaler que la plupart des versions admises jusqu'à aujourd'hui mentionnent Saint-Gilles au lieu de Saint-Jacques (version du manuscrit de Milan) : Quant il iront à Saint Gille prioier, Par la iront Rochemadoul poier, A Notre Dame qui en la roche siet. (version du manuscrit de la Bibliothèque Nationale, en provenance de la bibliothèque du monastère de Gellone).
Ce pourrait-il que les moines de Saint-Guilhem n'aient jamais eu connaissance du Livre de Saint Jacques dit aussi Codex Calixtinus, lourd manuscrit du XIIe siècle conservé dans les archives de la cathédrale de Compostelle[4] ? C'est fort possible au vu du petit nombre de copies qui ont été retrouvées. Ils ont fort probablement tout ignoré de la notice consacrée à Guillaume de Gellone par le chanoine Aimeric Picaud[5]. Mais il se peut aussi que les inventeurs du GR 653 n'aient pas bien examiné toute la notice qui après une visite à saint Guilhem, invite le pèlerin à se hâter vers Saint-Thibéry pour y vénérer les reliques des martyrs Tibère, Modeste et Florence. Nous sommes bien loin ici de Lodève et de Lunas, la via Tolosana empruntant à cet endroit la très ancienne voie Domitienne, entre Nîmes et Narbonne. Rien ne permet d'affirmer ou d'infirmer que la route des pèlerins passait ou ne passait pas par Béziers pour rejoindre Toulouse par Saint-Pons ou par Narbonne en suivant l'antique voie d'Aquitaine.
« Quatre chemins vont à Saint-Jacques... Le premier, par Saint-Gilles, Montpellier et Toulouse, va au port d'Aspe... », convenons que l'itinéraire désigné n'est guère contraignant et laisse libre cours à toutes les initiatives.
Mais revenons à Lodève où, « ici et là », selon le guide touristique on retrouve des vestiges du pèlerinage :
- « A Usclas-du-Bosc... sur le fronton du château du XVe siècle, on peut voir une coquille et une gourde sculptées... ». Outre que ces sculptures ne sont point du XVe mais plutôt du XVIIe ou du XVIIIe siècle, elles n'impliquent nullement et par nécessité un passage spécifique des pèlerins de Compostelle. La coquille, tout comme la besace, la gourde ou le bourdon sont des attributs de tout pèlerin ou qu'il aille. Bâton, besace et vaste chapeau étaient fièrement arborés par les pèlerins de Rocamadour. Les michelots du Mont-Saint-Michel se couvraient de coquilles, et l'iconographie de saint Roch (qui n'a jamais mis les pieds à Compostelle) nous le montre toujours avec coquilles, gourde et chapeau.
- « A Lodève, il existait au XVIe siècle un hôpital... ». L'hôpital « des Pauvres du christ » a été reconstruit au XVIe siècle, mais son existence est bien antérieure (XIIIème). Sa chapelle, construite en 1537 et probablement de dimension insignifiante, était dédiée à saint Jacques, comme des centaines d'autres, celui-ci étant considéré comme le patron des pèlerins, le « passeur des âmes lorsqu'elles partent pour le paradis »[6]. Il accueillait aussi bien les malades, que les pèlerins, les vagabonds et autres pauvres diables. En 1439 on y dénombrait huit lits dont un pour femme en couche, ainsi qu'une table d'opération et un drap mortuaire[7]. En 1539, il ne restait plus que six lits, dont un de camp ; où séjournaient donc les foules de pèlerins en marche vers la Galice ? Dans l'inventaire de 1439, traînait dans un coin un bordonum peregrinorum , nous avons vu plus haut ce qu'il faut penser de cet instrument par ailleurs tout à fait nécessaire pour les longues marches.
Peu d'indices donc, et tous sujets à caution. Pour autant, il n'est pas exclu que quelques lodévois se firent jacquets (en 1464 cinq d'entr'eux firent leurs testaments avant de partir "limina beati Jacobi apostoli visitans") à la suite du célèbre Pons de Léras.[8] Mais encore faut-il remarquer qu'après s'être recueilli devant le Bois de la Croix à Gellone, celui-ci ne fît que passer à Compostelle pour se rendre ensuite au Mont-Saint-Michel, à Saint-Martin-de-Tours, Saint-Martial de Limoges et Saint-Léonard de Noblat avant de s'arrêter à Rodez.
Si Lodève eut jamais un inconditionnel du pèlerinage à Compostelle, ce fût bien l'évêque Bernard Gui (v. 1260-1331). Ce dernier, dominicain et inquisiteur, aussi évêque de Tuy en Galice et ami de l'archevêque de Compostelle, l'aveyronnais Béranger de Landorre (1317-1330), connaissait la division classique de l'Inquisition en matière de pèlerinages. Il y avait les plus lointains, les plus pénibles, tous hors de France, les pèlerinages majeurs : Saint-Jacques, Rome, Saint-Thomas-de-Canterbury et les Trois Rois de Cologne. Puis il y avait les moins lointains, les plus proches, les plus faciles peut-être les moins dangereux, les pèlerinages mineurs : Le Puy, Vauvert, Montmajour, Montpellier (ND des Tables), Saint-Guilhem, Saint-Gilles, Rocamadour et bien d'autres. Dans cette classification entre majeurs et mineurs, il ne s'agit point de prestige ou de fréquentation, mais de longueur, de sueurs, de larmes, de blessures, parfois de mort. Combien de cathares repentis, de vaudois, de béguins furent envoyés sur les routes pour des pèlerinages sans fin aux multiples stations ? Sans compter que pendant ce temps, combien de familles sans ressources, acculées à la misère la plus noire, à l'opprobre des voisins ? « Il faut que nous nous lavions, par la confession, la pénitence, les larmes, le sacrifice volontaire, des mauvaises choses que nous avons commises... »[9]. Bernard Gui connaissait donc bien Compostelle, mais n'y fît aucune mention ni n'en laissa aucune trace lors de son épiscopat lodévois.
Que faut-il donc penser de la via Tolosana et des autres chemins ?
Le Livre IV du Codex Calixtinus, improprement appelé Guide du pèlerin de Saint-Jacques par Jeanne Vielliard en 1938, n'est en fait qu'une partie de l’importante compilation connue sous le nom de Codex Calixtinus dont nous avons déjà parlé. La rédaction de ce texte s'est faite par étapes entre 1132 et 1160, cette dernière version connue étant le résultat d'une fusion de trois textes préliminaires auxquels le dernier compilateur a rajouté de nouveaux chapitres. La tonalité générale de l'oeuvre, remarquablement mise en évidence par Bernard Gicquel est celle d'une vision « castillane » des choses qui reprend la version religieuse du vieux rêve d'une souveraineté espagnole jusque sur la rive du Rhône. Bernard Gicquel fait remarquer que les quatre chemins de Saint-Jacques n'existent qu'en dehors du domaine royal français de cette époque, qu'ils ne dépendent donc strictement que de la politique d'Alphonse VII, roi de Castille.
Jeanne Vielliard en 1938, l'abbé Daux en 1898, Francis Salet en 1937 et tous ceux qui a leur suite ont promu le pèlerinage de Compostelle ont commis au moins trois erreurs dans le maniement et l'interprétation du texte médiéval :
- Ils ont isolé ce Livre IV des autres textes de la compilation originelle, en faisant croire qu'il avait été utilisé comme « guide » par les pèlerins. C'est oublier que le manuscrit est écrit en latin et que la grande majorité des pèlerins de cette époque est illettrée.
- Ils ont totalement fait abstraction du contexte politico-religieux de sa rédaction et en ont ignoré les ressources symboliques. J'ai parlé plus haut de la politique impériale d'Alphonse VII. Pour Bernard Gicquel, en décrivant les itinéraires du pèlerinage, le rédacteur pense en fonction du chiffre quatre, symbole de perfection (4 évangiles, 4 vertus, 4 point cardinaux, 4 éléments de la matière, 4 chemins....) et il traite dans le texte de quatre sujets distincts qu'il articule et imbrique habilement : les grandes routes du pèlerinage, le chemin espagnol, les sanctuaires à visiter, la cathédrale de Compostelle. Les quatre itinéraires proposés ne seraient donc que des indications à valeur symbolique et théorique, nullement exclusifs.
- Enfin, pour relier entre elles les villes mentionnées dans ce pseudo-guide, « les crayons sont allés bon train ! »[10]. L'abbé Daux, Francis Salet multiplient les routes principales ou secondaires pour mieux coller au « Guide ». Joseph Bédier suit la via Tolosana par Béziers, Narbonne, Carcassonne et Castelnaudary. Il suit en cela le chemin emprunté par le pèlerin allemand Hermann Künig à la fin du XVème siècle. Ce trajet sera repris par André Chaumeix en 1909[11]. Berthelé, Elie Griffe, Robert-Henri Bautier préciserons : Montpellier, Loupian, Saint-Thibéry, Béziers, jusqu'au seuil de Naurouze. On ne parle pas encore de Lodève à cette époque. Par la suite, René de La Coste-Messelière fait dessiner une carte en y plaçant une kyrielle d'hôpitaux, tous les établissements charitables sous le vocable Saint-Jacques et même tous ceux qui mentionnent qu'ils reçoivent des pèlerins. Vers 1975, un faussaire, Daniel Dervaux, dessine une carte (d’après le fond de la carte des Postes de 1632), la date de 1648 et la met en vente dans tous les musées nationaux. Inspirée par la carte de René de La Coste de 1967, y apparaît le trajet actuel par Saint-Guilhem et Lodève. On est là bien sûr dans la fantaisie totale, mais fantaisie qui est parvenue à s'imposer au Conseil de l'Europe !
A Saint-Guilhem
Comme nous l'avons vu plus haut, le Moniage de Guillaume écrit au XIIe siècle ignore complètement Compostelle. Quatre pèlerinages sont mentionnés (encore le chiffre 4) : « [à la mort de Guillaume] Il se produisit alors un grand miracle : toutes les cloches de la chrétienté, d'Aix-la-Chapelle à Saint-Michel-du-Péril, de Rocamadour aux saints de Cologne, se mettent à sonner à grande volée, sans qu'aucun homme en touche l'airain ni les cordes » (chap.IX). L'abbaye de Gellone, à cette époque, ignore donc qu'elle est située sur le chemin de Saint-Jacques et l'ignorera jusqu'à la fin du XIXe siècle, les références à saint Jacques en la matière ne se faisant que par rapport à la publication latine (1882) ou française (1938) du texte du pseudo-guide. Autre fait troublant pour un sanctuaire important sur le chemin de Saint-Jacques, aucun autel de l'église ne lui sera consacré. On y trouve Saint-Michel, Saint-Jean-Baptiste, Saint-Thomas de Cantorbery, Saint-Sauveur, Saint-Guilhem, ND du Rosaire, Saint-Pierre, Saint-André, Saint-Antoine, Sainte-Lucie, les Apôtres... pas de saint Jacques[12].
A Lodève
La situation est identique. En 975, Fulcran inaugure huit autels : la Nativité, la Trinité, le Saint- Sépulcre, La Résurrection, l'Ascension, la Vierge Marie, Saint-Michel et Saint-Amans. En 988, la cathédrale abrite neuf autels : Saint-Genès, la Nativité, la Résurrection, Saint-Michel, Saint-Sépulcre, Saint-Laurent, Saint-Martin, Saint-Georges et la Vierge Marie. Aucune mention de saint Jacques, et il n'y en a jamais eu dans les siècles postérieurs.
Force est donc de conclure que, non seulement aucun « chemin de Saint-Jacques » n'est jamais passé par Lodève, mais aussi que la vision moderne que nous avons de Compostelle et des chemins qui y conduisent est une construction toute théorique au service d'une promotion plus touristique que spirituelle car elle évacue toute la mystique médiévale des quatre chemins du Paradis parcourus en compagnie de Saint Jacques par les foules symboliques des Pèlerins de l'Apocalypse : « Je vis une foule immense que nul ne pouvait dénombrer, de toutes nations, tribus, peuples et langues. Ils se tenaient debout devant le trône et devant l'Agneau, vêtus de robes blanches et les palmes à la main » (Ap.7,9). « Toutes les langues, ethnies et nations tendent vers lui, en troupes désordonnées ou en bon ordre...lui apportant les hommages de leur louanges. Avec une immense joie, on admire la grande troupe des pèlerins qui passent la nuit à veiller autour de l'autel vénérable de saint Jacques »[13]
Francis Moreau
2008
Sommaire général - Retour en haut de page
Bibliographie :
Alaus, Cassan, Meynial : Cartulaire de Gellone, Montpellier 1898, Société Archéologique de Montpellier.
N.Andrieux-Reix : Le Moniage Guillaume, Honoré Champion, Paris 2003.
G. Alzieu : Les Eglises dans l'ancien diocèse de Lodève au Moyen-Age, Pierre Clerc Montpellier 1998; Une nouvelle Vie de Saint Fulcran de Lodève , dans Etudes sur l'Hérault 1998,p.53-60.
A-R. Carcenac : Les Templiers du Larzac, Lacour, Nîmes 1994.
G. Combarnous : Index des noms dans le Cartulaire de Gellone, Chalaguier, Clermont-L'Hérault 1975; Sur une voie romaine de Rodez à Nîmes : du pont du Tarn à Millau au pont du Diable sur l'Hérault, dans Etudes sur le Rouergue 1974, p. 285-299.
B. Gicquel : La Légende de Compostelle, Tallandier, Paris 2003.
M. Girault : Les Chemins de Saint-Gilles, Lacour, Nîmes 1990.
J. Juillet : Lieux et chemins. Deuxième Colloque de Rocamadour : Le Livre des Miracles de Notre Dame de Rocamadour, VIIIe centenaire du Livre des Miracles 1172-1972, Boissor, Luzech 1973.
E. Martin : Cartulaire de la Ville de Lodève, Lacour, Nîmes 1998; Histoire de la Ville de Lodève, Laffite Reprints, Marseille 1979.
J. Mercadier : Lodève Saint-Fulcran, Mercadier, Maury, Millau 1975.
Ch. Palaysi : Saint-Guilhem-le-Désert Terre de Légende, Aldacom, Béziers 2006.
D. Péricard-Méa : Les Routes de Compostelle, Gisserot, Luçon 2002.
P. Tuffrau : La Légende de Guillaume d'Orange, H.Piazza, Paris 1965.
H. Vidal : Saint Fulcran évêque de Lodève, Société Archéologique de Montpellier, 1999.
J. Viellard : Le Guide des Pèlerins de Saint-Jacques de Compostelle, Vrin, Paris 1990.
Abbé Léon Vinas : Saint-Guilhem-du-Désert, Lacour, Nîmes 1991.
Notes :
[1] La Légende de Guillaume d'Orange, le Moniage Guillaume chapitre VIII, p.244, H. Piazza 1965. Voir aussi dans le Livre des Miracles de Notre-Dame de Roc-Amadour (Edmond Albe, édition H.Champion 1907), la guérison d'une muette originaire de Saint-Guillem (page 182).
[2] Carcenac, Régis-Antoine, Les Templiers du Larzac : la commanderie du Temple de Sainte-Eulalie du Larzac, Nîmes, Lacour, 1994 (préf. P. Bonnassie)
[3] Combarnous, Gaston, Sur une voie romaine de Rodez à Nîmes, Etudes sur le Rouergue, 1974, p.285-299.
[4] Traduction française intégrale par Bernard Gicquel, la légende de Compostelle, Paris, Tallandier, 2003
[5] Livre IV, chap.VIII
[6] Péricard-Méa Denise, Les routes de Compostelle, Paris, Gisserot, 2003, rééd. 2006
[7] Cartulaire de la Ville de Lodève, éd. Ernest Martin et Louis Guiraud, Montpellier, 1900, Acte CXXIX.
[8] P.Geniez-Alleman, Pons de Léras et ses compagnons au XIIe siècle, Ch. Bausinger 1911.
[9] Livre de Saint Jacques, Livre I, sermon vigiliae noctis sacratissimae, trad. B. Gicquel
[10] Péricard-Méa, Les routes...
[11] Revue des Deux Mondes, 15 juin 1909, Les chansons de geste, d'après M. Bédier, par Chaumeix.
[12] Vinas Léon, Saint-Guilhem du Désert , Lacour 1991.
[13] Livre de saint Jacques, Livre I, sermon veneranda dies