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Francis Moreau

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Claude Briçonnet : la Croix et l'Épée ... Les Guerres de Religion à Lodève

 

La France en guerre (1562-1598)

La France connaît au XVIe siècle une fracture religieuse : la grande majorité du pays reste fidèle au catholicisme, tandis qu’une importante minorité rejoint la Réforme protestante. Le principe de la coexistence de deux confessions dans le Royaume se révèle inapplicable. La guerre ne peut être évitée, signe de l’échec de la coexistence pacifique entre catholiques et protestants.

Le massacre par le duc François de Guise d’une centaine de protestants assistant au culte dans une grange de la ville de Wassy (Haute-Marne), le premier mars 1562, est considéré comme l’événement qui a déclenché la première guerre de religion. Les protestants prennent les armes. La guerre s’étend à tout le royaume. Elle est marquée par des violences sauvages dans un camp comme dans l’autre.

En Languedoc, le soulèvement protestant avait commencé dès l'année 1560. L'année suivante fut marquée par la résistance acharnée des catholiques. L'année 1562 est celle de la guerre ouverte ou fourrée: guerre d'embuscades et d'escalades, de villes prises et de villages passés au fil de l'épée.

Lodève menacée

1er mai 1562. Mille cinq cents soldats huguenots, sous la conduite de leurs capitaines, Colombier et Mestre, campent aux portes de la ville. Les morions étincellent sous le soleil printanier. Le cliquetis des épées monte vers les assiégés comme un tintement campanaire. Quelques coups de mousquets déchirent l'air autour des lodévois et les obligent à se dissimuler derrière le parapet du chemin de ronde. Dans la ville, l'évêque a organisé la résistance. Sous le commandement de Pierre de La Treilhe, une compagnie de cavaliers se tient prête derrière chacune des portes. Dans les tours et au sommet des remparts, des piétons veillent, observent, jettent quelques injures en direction des hérétiques. Quelques tirs leur font sentir que le morceau ne sera pas facile à enlever. Tout a été prévu. Vivres et munitions s'entassent en abondance. Du haut du clocher de la cathédrale, des guetteurs observent anxieusement les alentours.

4 mai 1562. Ce qu'il fallait craindre arrive. Un troupe nombreuse déboule aux pieds du castel de Montbrun et se mêle bruyamment aux assiégeants. Elle est conduite par le redoutable chef protestant Jacques de Crussol, sieur de Beaudiné. Il vient de s'emparer de Clermont. Restés en arrière, ses sbires s'emploient à détruire le couvent des dominicains.

Le siège prend un tour plus virulent. Mais l'évêque et son lieutenant se défendent avec vaillance. Une à une les attaques sont repoussées. Dépités, les soldats pillent les faubourgs, saccagent le couvent des Carmes et celui des Cordeliers.

12 mai 1562. Un cavalier haletant s'avance vers Crussol, lui souffle un message. Le vicomte de Joyeuse, Lieutenant-Général en Languedoc, envoie des troupes au secours de la ville. Il faut décamper. Du haut des remparts, les lodévois savourent le spectacle du piteux et précipité retrait de leurs ennemis. Reconnaissants envers leur évêque, ils lui dédieront plus tard un long poème inscrit sur une table de marbre. Le cloître de la cathédrale en conserve aujourd'hui le dernier distique : Cuncta suo regi Debet Patriærque Lodova, Sed Brissonetis quod stet servate fide. « Lodève sa patrie doit tout à son roi, elle doit sa conservation à la foi et à la fidélité de Briçonnet » [1].

L'évêque

Claude Briçonnet n'est que depuis peu évêque de Lodève. Il y a fait son entrée à la fin d'août 1561. A cette occasion la commune lui avait offert un plat, une aiguière et une coupe d'argent, pour une somme totale de cent écus d'or au soleil [2].

Né vers 1515, il fit ses études de philosophie au collège de Bourgogne en l'Université de Paris [3]. En 1538 il était Administrateur de la chapelle aumônière en l'Hôpital Saint-Gilles de Dreux [4]. De 1539 à 1549 il fut postulant pour un Bénéfice au sein de l'abbaye bénédictine de Coulombs (Eure-et-Loir) [5]. Le poste n'arrivant pas, c'est son oncle Michel Briçonnet, archidiacre de Lodève et évêque de Nîmes, qui lui céda le siège abbatial de Saint-Guilhem-le-Désert en même temps qu'un vicariat de tous les Bénéfices dépendants de l'abbaye (1550) [6].

En 1554, Michel Briçonnet se démet de son évêché de Nîmes, encore une fois au profit de son neveu Claude, abbé de Saint-Guilhem. Claude Briçonnet ne paraîtra pas très souvent à Nîmes, évêché qu'il se contenta d'administrer par l'intermédiaire de son vicaire Général Jehan du Caylar [7]. Comme son oncle, il résidait bien plus souvent à Lodève où les Briçonnet s'étaient réservés la maison de l'archidiaconat qui donnait sur la place Broussonnelle.

C'est donc en 1561 que Claude Briçonnet avait succédé à Bernard d'Elbène en échangeant tout deux leurs évêchés, d'Elbène permutant pour Nîmes et Briçonnet pour Lodève, évêché depuis longtemps dévolu à sa famille [8].

Les qualités militaires déployées par Claude Briçonnet pendant le siège de Lodève avaient frappé le vicomte de Joyeuse, qui le nomma gouverneur de la ville et de tout le diocèse [9]. Aussi à l'aise sur un cheval que sur son trône épiscopal, Briçonnet s'empara en personne de la ville de Gignac, que tenaient jusqu'alors les protestants, et marcha ensuite sur Clermont dont il s'empara dans la foulée, sans aucune effusion de sang (20 juillet 1562) [10].

Véritable stratège militaire, l'évêque avait doté la ville et le château de Montbrun d'une garnison, avec astreinte pour les habitants de faire à tour de rôle la garde des portes pendant le jour et veilles et rondes sur les remparts la nuit.

Toujours en cette même année 1562, l'évêque fit délivrer La Couvertoirade par une troupe de trente cavaliers qui repoussa facilement la compagnie à pied du capitaine protestant Sobeyras [11].

Le soldat

Après quelques années ponctuées de répits et d'escarmouches, se sentant décidément plus à l'aise en militaire qu'en ecclésiastique, Claude Briçonnet résigne son évêché en faveur de son neveu Pierre de Barrault. Il se réserve cependant la seigneurie de Lodève, le comté de Montbrun et la jouissance de la maison de l'archidiaconat qui servait de palais épiscopal [12].

C'est donc en tant que seigneur temporel qu'il doit en 1567 réprimer les religionnaires et cantonniers qui avaient participé à une échauffourée sanglante contre les catholiques de la ville. Quelques semaines après c'est à la suite d'un jugement, plutôt expéditif, que furent exécutés quarante trois protestants qu'on avait mis aux fers au second étage du clocher de la cathédrale (5 octobre 1567). Cet acte lui fut reproché et qualifié de massacre par les auteurs protestants [13].

Excédés, les calvinistes de Lodève se soulevèrent une seconde fois le jour de Noël 1567. Ils marchèrent sur l'Hôtel de Ville, mais ne purent s'en emparer. Le fossé qui séparait les deux religions s'élargissait de jour en jour.

A Saint-Guilhem-le-Désert (1569)

En 1569, les religionnaires de Gignac et d'Aniane, envahissent le village de Saint-Guilhem-le-Désert, avec la complicité de plusieurs de ses habitants. Le monastère est encerclé et quasiment sans défense. Claude Briçonnet, qui n'était plus évêque de Lodève, mais toujours abbé de Saint-Guilhem, prépare en hâte une troupe de soldats pour venir en aide aux moines assiégés. En attendant, ces derniers enferment dans des tonneaux les saintes reliques et les ornements les plus précieux qu'ils font envoyer à Lodève. Puis ils se retirent, abandonnant les lieux conventuels. Les protestants ont tôt fait d'envahir le monastère et de saccager la vénérable abbaye. Quelques jours après, Claude Briçonnet arrive de Lodève avec huit cents soldats, reprend le village et la citadelle Saint-Laurent puis le monastère délaissé par les moines. On raconte qu'il fît tuer tous les hérétiques présents et qu'il les fît enterrer au milieu de la cour de l'infirmerie [14].

La prise de Lodève (4 juillet 1573)

L'évêque Pierre de Barrault, neveu et successeur de Claude Briçonnet était mort le 17 janvier 1569. Son remplaçant, Alphonse Vercelli, également ambassadeur auprès de l'empereur du Saint-Empire Maximilien II de Habsbourg, trouvait étrange que son domaine féodal, la seigneurie de Lodève et le comté de Montbrun, fut retenu par Briçonnet, qui gardait même la résidence épiscopale. En outre, sa charge de gouverneur de la Ville et du Diocèse avait donné à ce dernier une autorité incontestée. Dès 1572, Alphonse Vercelli cherche à se libérer d'une situation inconfortable en faisant appel au maréchal de Damville, mais en vain [15]. Aussi, préféra-t-il momentanément séjourner à Avignon en attendant des jours meilleurs.

Au mois de juin 1573, les protestants occupaient une partie de la vallée du Tarn, les villes de Lacaune, Bédarieux et plusieurs places au nord et à l'ouest de Lodève. Claude de Narbonne, baron de Faugères, put former une compagnie forte de quatre cents arquebusiers et marcher sur Lodève. Mais Claude Briçonnet avait pris ses précautions en entretenant une garnison permanente, en état de résister à tous coups de main venus de l'extérieur.

Le recours à la force étant inutile, c'est en recourant à la ruse que Claude de Narbonne parvint à ses fins. Pendant quinze nuits consécutives, il fit limer par un serrurier la grille de fer qui fermait la sortie des égouts de la ville du côté de la Soulondre. Le travail était terminé dans la nuit du 26 juin. Le 3 juillet, Claude de Narbonne vint en plein jour parader devant les murs et, en se retirant, il envoya faire son compliment à Briçonnet, ajoutant qu'il dînerait avec lui le lendemain.

La nuit venue, Faugères fit reconnaître l'entrée des égouts par deux de ses lieutenants, en compagnie du serrurier qui avait limé la grille. Ils retrouvèrent le pistolet que ce dernier y avait mis avec un double tournoi sur le bassinet, et s'assurèrent ainsi que les assiégés n'avaient rien découvert. Avec une trentaine de soldats, ils s'engagèrent dans l'égout et débouchèrent à l'intérieur des murs. Guidés par un traître, ils se précipitèrent vers la porte de la Bouquerie, l'enfoncèrent avec des marteaux pris dans la boutique d'un serrurier et frayèrent ainsi à leurs compagnons l'entrée de la ville.

Surprise, la garnison est dispersée. Avec une poignée de soldats, Claude Briçonnet se réfugie dans la cathédrale, où il essaye de se défendre. Mais les huguenots réussirent à pénétrer dans l'église, et c'est à grand'peine que Briçonnet parvient à se sauver. A la faveur de la nuit il s'enfuit à Saint-Étienne-de-Gourgas. Par la suite, la plupart des notables catholiques, chassés de Lodève, vinrent l'y rejoindre et réussirent à se maintenir dans les deux places-fortes de Saint-Étienne et de Soubès [16]. L'évêque Alphonse Vercelli, très affecté par la prise de sa ville épiscopale et les crimes qui y furent commis, devait rendre l'âme à Avignon le 30 septembre 1573.

La ville occupée (1573-1576)

Pillage de la cathédrale par les
protestants
Joseph Fanelli-Semah, 1834: Pillage de la cathédrale par les protestants. crédit photo : Nikolas Petit

Lodève fut mise au pillage, les églises saccagées. Le corps de saint Fulcran, enlevé de sa chasse, fut traîné par les rues avec des cordes, ensuite dépecé et vendu; on en jeta aussi des morceaux à la rivière. De la cathédrale, le chœur et la carcasse de la nef restèrent seuls debout. Le clocher, épargné, fut gardé comme donjon, pour l'heure au main des protestants. En 1577, le sieur de Monbazin, Gouverneur de la ville, devait en faire le centre de son dispositif de défense La Citadelle [17]. Plus de cent vingt immeubles furent détruits. Plusieurs catholiques, dont la famille d'Azemar, maîtres et serviteurs furent massacrés.

La ville de Lodève devait rester entre les mains des protestants jusqu'aux derniers mois de 1576. Le baron de Faugères en était le gouverneur. Les soldats huguenots occupèrent le château de Montbrun jusqu'au 17 septembre 1577.

La pacification religieuse (1598)

Claude Briçonnet devait mourir dans son château de Saint-Étienne-de-Gourgas en 1576, son corps fut par la suite inhumé dans la cathédrale [18]. Il devait laisser le souvenir d'un homme intrépide et énergique, aux qualités militaires incontestables. Quant à Claude de Narbonne, il fut assassiné en mars 1578 dans son château de Lunas. On dit que les enfants de Lodève jouèrent au ballon avec sa tête dans les rues [19].

Le roi Henri IV signera, le 30 avril 1598, un ensemble de textes connus dans l'Histoire sous le nom d'Édit de Nantes.

Ce texte marquera la fin des guerres de religion entre catholiques et protestants français. Il vise à l'établissement d'une bonne paix et tranquille repos selon les propres mots du roi. C'est la première fois que sera officialisée dans un même État, la coexistence de protestants et de catholiques. Le Languedoc, en paix depuis 1596 [20] sort de cette épreuve affaibli, mais non ruiné. La ville de Lodève s'apprête à vivre les jours les plus riches de son histoire sous le triple effet d'une restauration religieuse vigoureuse avec les évêques Plantavit et Bosquet, d'une restauration économique solide avec le cardinal Fleury, d'une restauration de sa cathédrale et de ses murs avec les évêques bâtisseurs des XVIIe et XVIIIe siècle.

Francis Moreau
2018

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Notes :


[1] Martin Ernest, Histoire de la Ville de Lodève, II, Montpellier 1900, pages 7-10.Cartulaire de la ville de lodève, page 253, doc.CLXXXII.Plantavit de la Pause, Chronologia Præsulum Lodovensium, Aramonti 1634, pages 374-376.M.Petitot, Collection complète des mémoires relatifs à l'Histoire de france, Foucault, Paris 1823, Mémoires de Jean Philippi, page 352.
[2] Archives Départementales de l'Hérault, Délibération consulaire du 25 août 1561, 142EDT34. D'origine tourangelle, la famille Briçonnet possédait le siège de Lodève depuis Guillaume Briçonnet (1489-1519) qui fut ensuite évêque de Meaux, et Denis Briçonnet (1519-1520), son frère, qui devint évêque de Toulon puis de Saint-Malo. Michel Briçonnet, évêque de Nîmes (1515-1554), et son neveu Claude Briçonnet étaient cousins germains de Guillaume et Denis. « Le diocèse de Lodève, bien que peu étendu, était considéré comme l'un des plus riches, à cause des manufactures de draps et de chapeaux et le commerce des bestiaux que l'on nourrit sur la montagne y attire beaucoup d'argent.» (Dom Besse, Abbayes et prieurés de l'ancienne France, tome IV, p.181-185.)
[3] Corbin Jacques, Le Code Louis XIII, Paris 1628, pages 179-182.
[4] Mémoires de la Société Archéologique d'Eure-Et-Loir, tome XIV (1903-1914), page 235.
[5] Voir note 3.
[6] Archives Départementales de l'Hérault, Minutes de Me Mathieu Alquier, notaire de Lodève, acte du 4 avril 1550, 2E39/329, f°160; 14 février 1551, f°195; Me Guilhem Védrines, acte du 16 mars 1519, 2E225, f°288; 9 janvier 1518, f°291. Michel Briçonnet était le neveu du cardinal Guillaume Briçonnet, archevêque de Narbonne. Ce dernier en avait fait son Vicaire Général en 1508.
[7] M.Ménard, Histoire Civile, ecclésiastique et littéraire de la ville de Nismes, Tome quatrième, Paris 1753, Notes sur l'histoire de la ville de Nismes, note VII, page 24.
[8] Voir note précédente. Guillaume Briçonnet, évêque de Lodève puis de Meaux (1470-1534), était le fils de Guillaume Briçonnet, seigneur du Plessis-Rideau, Surintendant des Finances, entré dans les ordres après le décès de son épouse. Guillaume Briçonnet père, fut évêque de Saint-Malo en 1493, cardinal en 1495, archevêque de Reims en 1497, puis archevêque de Narbonne de 1507 à 1514 date de sa mort. Guillaume Briçonnet fils, après avoir été évêque de Lodève (1489-1519) devint évêque de Meaux (1515-1534). Également abbé de Saint-Guilhem-le-Désert (1493-1516) et de Saint-Germain-des-Prés (1507-1534), directeur spirituel de Marguerite d'Angoulême, sœur de François Ier, il fut le fondateur du Cénacle de Meaux, avec Jacques Lefèvre d'Étaples. Le cercle regroupait de nombreux érudits humanistes : tels Guillaume Farel, François Vatable, Gérard Roussel, Martial Mazurier, Michel d'Arande, Pierre Caroli, Jodocus Clichtove et Jean Lecomte de Lacroix. Beaucoup d'écrivains qui vivaient à cette époque étaient très proches de ce mouvement tels que François Rabelais ou Érasme. Le groupe travaillait à la réforme de l'église et fut en but à l'hostilité des docteurs en théologie de la Sorbonne. Voir Michel Veissière, L'évêque Guillaume Briçonnet (1470-1534), Provins, 1986, 532 pages, préface de Pierre Chaunu.
[9] Histoire de la Ville de Lodève, II, page 10. Devic et Vaissette, Histoire Générale du Languedoc, édition Privat, Toulouse 1889, tome 11, page 405.
[10] Voir note précédente et Mémoires de Jean Philippi, page 352, dans la Collection complète des mémoires relatifs à l'histoire de France de M.Petitot, tome XXXIV, Foucault, Paris 1823. Histoire Générale du Languedoc, édition Privat Toulouse 1889, tome 11, page 409-410.
[11] Histoire de la Ville de Lodève, II, page 13.
[12] Histoire de la Ville de Lodève, II, page 370.
[13] Mémoires de Jacques Gaches, Sandoz et Fischbacher, Paris 1879, page 147. Histoire de la Ville de Lodève, II, Note VII, pages 429-433. Archives Départementales de l'Hérault, Délibérations consulaires des 8 octobre 1567 et 26 mars 1570, 142EDT134.
[14] Abbé Léon Vinas, Saint-Guilhem-Du-Désert, Lacour, Nîmes 1991, pages 143-145. Archives Départementales de l'Hérault, Catalogus Abbatum Sancti Guillelmi de Desertis, par Dom Magnan, 1700, 5H5. Annales Gellonenses, par dom Sort, 5H6.
[15] Histoire de la Ville de Lodève, II, page 23.
[16] Histoire de la Ville de Lodève, II, pages 25-27.
[17] Histoire de la Ville de Lodève, II, pages 30-31.
[18] Histoire Générale du Languedoc, édition Privat 1889, tome 11, page 567. Lettres de Henri III, Roi de France, recueillies par Pierre Champion, publiées par Michel François, Tome III, (6 août 1576-10 mai 1578), C.Klincksieck, Paris 1972, page 98 : Lettre n°2161 (année 1576), "Au sr d'Abain (10 décembre, Blois), Pour qu'il obtienne du pape de pourvoir Me Laurent de Pont de l'Abbaye de Saint-Guilhem-du-Désert, O.S.B., diocèse de lodève, vacante par le décès de Me Claude Briçonnet, dernier abbé (Pinart)."
[19] Histoire de la Ville de Lodève, II, page 33.
[20] Philippe Wolff, Histoire du Languedoc, Privat, Toulouse 1967, page 333..